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L'HÔTEL DE GRAVE - France - Parfois surnommée "l'hôtel de Bertrand de Pézars", en hommage au célèbre troubadour de la fin du 14ème siècle, cette élégante demeure a été construite à la fin du 15ème siècle. Elle possède toujours la majesté de cette période ainsi que quelques éléments décoratifs: son imposant plafond peint et son escalier en colimaçon sont parmi les plus anciens de la ville de Pezars! Ces éléments d'origine ont été conservés malgré les améliorations apportées au 17ème siècle.
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LA PASSERELLE DE L'ÎLE - France - Ce pont suspendu avait pour fonction d'aider les propriétaires du domaine de l’Île à rejoindre leurs habitations. Plutôt que d'attendre patiemment le bac pour traverser le fleuve Hérault, ils avaient motivé la construction de la passerelle piétonne en 1922. Malgré plusieurs années d'utilisation, le pont fut fermé au public en raison de manquement à la sécurité. A ce jour, il n'est pas accessible.
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MUSÉE JOUETS ET MERVEILLES D'ANTAN
- France - Le musée, ancienne forge, est situé à proximité immédiate de la tour de l'hôtel de Peyrat, où s'est établi l'office de tourisme de Pézenas. Sur cinq salles, ce musée est une véritable machine à remonter le temps à traverser le pays et les cultures. Poupées d'ici et d'ailleurs, véhicules de toutes sortes, vieilles voitures à pédales de nos anciens, toupies en métal, petit théâtre, peluches et automates, autant de jouets qui ont émerveillé les enfants pendant des générations successives. Des expositions à thème sont régulièrement proposées et deux jeux de piste ont été conçus pour les enfants.
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RUE DE LA FOIRE
- France - Autrefois, la rue de la Foire était utilisée par toutes les processions lors des grandes fêtes et processions. Il est toujours bordé de beaux hôtels des XVe et XVIe siècles, dont l'Hôtel de Wicque (au 7), avec sa façade Renaissance ornée de magnifiques fenêtres à meneaux et l'Hôtel de Carrion-Nizas avec sa porte du XVIIe siècle. Ces hôtels résument les innovations architecturales de l'époque: cours intérieures et escaliers extérieurs, tours d'escalier ... Pour découvrir toute la beauté de ces hôtels, promenez-vous la tête en l'air, vous découvrirez entre autres au n ° 22 le haut de la porte sculptée représentant des enfants musiciens, motif à la mode au XVIIIe siècle.
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L'HÔTEL CARRION DE NIZAS
- France - Élevé au début du XVIe siècle, on ignore le nom du maître d’œuvre de cet hôtel. Son nom lui vient de la famille Carrion de Nizas, propriétaire des lieux entre 1753 et 1795. Dans la cour, l’escalier droit qui a conservé sa rampe pleine d’origine conduit à la galerie du premier étage. La tour de l’escalier en vis y est largement ouverte à sa base tandis qu’elle n’est plus soutenue, à l’angle de l’escalier, que par une colonne centrale. Ce dernier trait, unique à Pézenas, s’inspire directement de l’architecture lyonnaise de la même époque. Le décor de faux mâchicoulis rappelle le caractère noble de la demeure.
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L'A-MUSÉE BOBY LAPOINTE - France - Madam' Mado m'a dit, la Maman des poissons, Ta Katie t'a quitté... la carrière de Boby Lapointe est composée d'une multitude de succès. A la fois auteur, compositeur, interprète et mathématicien, cet enfant de Pézenas a parsemé ses chansons de jolis calembours, contrepèteries et allitérations, tout au long de sa vie, mettant en lumière son amour des mots. Son petit musée, au cœur du centre historique, présente l'artiste et raconte de manière ludique l'histoire de ses œuvres : exhibition, contenus vidéo, spectacles, l'homme est abordé de bien des façons.
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L'HÔTEL DES BARONS DE LACOSTE
- France - Cet hôtel particulier - comme bien des demeures de Pézenas - témoigne de réaménagements successifs. Disposition unique à Pézenas, un vestibule à quatre travées voûtées d’ogives retombant sur une colonne centrale donne accès à la cour. L’escalier en équerre conduit à la galerie du premier étage couverte d’ogives retombant sur des colonnes à base prismatique. La construction de cet hôtel est attribuée à Etienne de Montagut, seigneur de Lacoste, entre 1509 et 1518. Cet hôtel des barons de Lacoste du XVIe siècle présente un des plus beaux escaliers à volée de Pézenas. On peut y admirer également de magnifiques galeries à voûtes gothiques.
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COLLÉGIALE SAINT-JEAN - France - Labellisée " Pays d'art et d'histoire " et " Ville et métiers d'arts ", Pézenas est une halte indispensable pour qui veut connaître la culture du Languedoc. La cité, bâtie sur une plaine fertile où s'étendent les vignobles, a hérité de son passé un riche patrimoine qui lui vaut d'être classée " Secteur sauvegardé ". Ville de foires, ville d'États, elle fut également un lieu de séjour de prédilection pour Molière et son théâtre. Ses rues et placettes portent encore en elles les traces de cette existence prospère. De nombreuses maisons bourgeoises du XVIe siècle, ainsi que de vastes hôtels particuliers de l'époque classique (XVIIe et XVIIIe siècles), servent d'écrin à la Maison Consulaire, ancien siège du pouvoir municipal. Là, se sont tenues jusqu'au milieu du XVIIe siècle les réunions des États du Languedoc. En flânant dans le coeur de ville, vous découvrirez ces bijoux architecturaux, les cours intérieures, les tourelles d'escaliers, les façades ornées, les rues restaurées où abondent les échoppes d'artisans et les magasins d'antiquaires en périphérie. Le patrimoine religieux mérite également que l'on s'y attarde. Au détour des rues se dresse l'ancienne Chapelle des Pénitents Noirs, transformée en théâtre au XIXe siècle, l'ancienne chapelle du couvent des Ursulines, au mobilier d'un très grand intérêt, et la collégiale Saint-Jean, avec son trésor composé d'objets provenant des églises de la ville. En été, la ville natale de Boby Lapointe s'anime au rythme des artisans, acteurs, musiciens et artistes en tout genre.
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L'HÔTEL DE PEYRAT - France - Aujourd'hui résidence de l'Office de Tourisme, cet ancien hôtel particulier reposait contre les remparts médiévaux de la cité, à proximité de la porte Saint-Christol. De sa silhouette médiévale, il ne subsiste que la tour de Peyrat, élevée au XIIIe siècle. Les écrits et vestiges permettent de retracer une partie de l'histoire de l'édifice, de son premier propriétaire connu, Jehan de Robert (mentionné en 1518), au démembrement du XVIIIe siècle au profit des prisons et de la cour de Justice de la ville. Durant les travaux de restauration, la présence de baies de la fin du XVe siècle, de remarquables plafonds peints du XVIe siècle et d’un décor peint en grisaille du XVIIe a été remarquée. En plus d’héberger l’Office de Tourisme, le monument abrite le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine.
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CENTRE D'INTERPRÉTATION DE L'ARCHITECTURE ET DU
PATRIMOINE - France - Le district de Parthenay est classé Pays d’Art et d’Histoire. Et c’est amplement mérité. Afin de mettre en valeur son riche patrimoine, une salle d’expositions permanente est ouverte au public. Les richesses patrimoniales sont présentées par l’intermédiaire de technologie multimédia et de dispositifs audiovisuels très avancés, confirmant sa bonne réputation de ville numérisée de Parthenay. Comme quoi, modernité et respect du passé font bon ménage. Autour du thème du pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle (au Moyen Age, Parthenay était une étape importante), le visiteur navigue avec facilité parmi moult infos historiques. Il découvre de manière interactive, des éléments du patrimoine local, régional et même européen. L’accès à Internet et aux cd-rom est libre. En plus de l’approche scénographique pour la découverte du patrimoine, la salle d’expositions est aussi un lieu de diffusion pour les artistes, de consultation de bases de données informatisées sur l’archéologie et l’histoire et d’animation pour les groupes et les scolaires. Ateliers et classes patrimoine et multimédia sont organisés sur rendez-vous via l’Association Atemporelle Tél. 05 49 63 13 86.
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L'HÔTEL DE MALIBRAN - France - Cet hôtel particulier a conservé certains de ses éléments d'origine : son rez-de-chaussée et son escalier monumental à retour sont datés du XVIIe siècle tandis que sa façade et ses décors remontent au XVIIIe siècle. Son extérieur est orné de belles fenêtres elles-mêmes surmontées d’agrafes représentant les quatre saisons et le répertoire mythologique romain (Mars et Mercure). Les ferronneries qui ornent les balcons sont remarquables.
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LE BOIS DE RIQUET - France - Cette ancienne carrière de basalte a révélé bien des secrets au cours des trente-cinq dernières années. En activité pendant la majeure partie du XXe siècle, elle fut identifiée comme site archéologique en 1985 par le chercheur amateur Jean Nizas. Ce n'est qu'en 2008 qu'il informa la communauté scientifique de ses découvertes, des fouilles furent alors programmées sur le site. Pendant les dix années qui suivirent, plusieurs campagnes ont permis de recenser sept sites couvrant les périodes du Paléolithique et du Néolithique, à partir d'environ 1,2 million d'années jusqu'à environ 3 000 ans avant notre ère. L'ensemble du site a dévoilé des milliers d'ossements fossiles d'animaux (mégacéros, rhinocéros, mammouth, ours, cheval...), des vestiges lithiques en grand nombre, ainsi que des artefacts qui attestent de la présence humaine. Des campagnes de fouilles y sont continuellement menées et certains archéologues proposent ponctuellement des visites.
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PORTE SAINT-PIERRE - France - Au Moyen Âge, le village de Bessan était fortifié et organisé autour d'un château aujourd'hui disparu. Ses remparts étaient équipés de cinq portes qui donnaient accès à la ville : la Grande porte, la porte des Cours, la porte de Douilles, la porte de l’Hôpital et la porte Saint-Pierre, seule à subsister de nos jours. A l'époque médiévale, elle était dotée d’un pont-levis qui permettait de franchir les fossés désormais remplacés par la rue des Caves.
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MOULIN À BLED - France - Face au pont dit "romain", ce beau moulin du XIIIe siècle a bien survécu aux rouages du temps. Propriété des moines jusqu'à la Révolution, il était équipé de quatre meules qui permettaient de moudre le blé cultivé en grande quantité dans la région. Racheté et restauré par un particulier en 1988, il a perdu son usage d'origine. Depuis plusieurs années, on peut apercevoir une petite centrale hydraulique montée sur son flanc.
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HÔTEL BÉRARD DE MONTALET - France - Inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques depuis 2005, ce logis bourgeois de Bessan a conservé son admirable silhouette. Construit à l'emplacement d'une imposante demeure médiévale, l'hôtel particulier fut édifié à la fin du XVIIIe siècle. S'il n'est pas accessible au public, on peut en admirer les contours et apercevoir quelques éléments de décor extérieur intéressants, à l'image de la porte en bois surmontée d'une tabatière en ferronnerie et du pigeonnier. À l'intérieur, la demeure abrite de fascinants décors de menuiseries, ferronneries, plafonds peints et pierres.
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ÉGLISE SAINT-PIERRE - France - Nous ne savons pas quand l'église a été construite. Un texte mentionne son existence en 1070, et ce qui reste de ce bâtiment primitif est la base du clocher avec des arcatures aveugles visibles à l'intérieur. Elle fut agrandie au XIIe siècle et conserve encore un extraordinaire chevet roman. La nef et les chapelles latérales ont été construites à partir du 14ème siècle, ainsi que le clocher. La porte d'entrée a été construite en 1693 par Jean Pandit, maître maçon de Bessan. À l'intérieur, l'église conserve un mobilier intéressant, dont un retable qui pourrait être l'œuvre de Jean Cannet, une chaire en bois ornée, un tableau en bois sculpté entièrement restauré, ainsi qu'un orgue qui a été récemment entièrement restauré.
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ÉGLISE SAINT-ADRIEN - France - La première mention de l'église paroissiale d'Adissan remonte à 1175, elle était alors un prieuré rattaché au chapitre cathédral de Montpellier. Romane, elle fut reconstruite en “pierre de l’étang”, roche volcanique locale, au XIVe siècle et constitue depuis un important témoignage du gothique rural dans le secteur. Ramassée, elle est formée d’une nef unique de deux travées inégales, voûtées d’ogives, dont les nervures retombent sur les culots sculptés, et elle se termine par une abside pentagonale flanquée d’un clocher. Prolongée en 1848, elle s'est dotée d'une travée de nef et de deux chapelles latérales supplémentaires. A voir : la nef, les baies romanes, le baptistère en marbre de Roquebrun (1696), la châsse de sainte Philomène (1839) et le mobilier du XIXe siècle.
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PONT DIT ROMAIN - France - À deux pas du moulin à bled (« blé » en vieux français), les curieux pourront découvrir les vestiges d'un pont impressionnant. Surnommé le « pont romain », son origine n'est pas avérée. Selon certains historiens, il permettait à la Via Domitia de franchir le fleuve Hérault pour rejoindre l'antique oppidum de Cessero (aujourd'hui Saint-Thibéry). Malgré la légende, sa création remonterait davantage au Moyen Âge, une estimation avance d'ailleurs une date comprise entre le XIIe et le XIIIe siècle. En raison des crues violentes de l'Hérault, l'ouvrage céda face aux inondations. Il fut de nouveau utilisé en 1536 sur décision des Etats Généraux du Languedoc. Malheureusement, la crue de 1683 emporta une arche, tout comme celle de 1904. Des neuf arches d'origine, il n’en reste plus que trois visibles. Des éléments qui s'observent encore aujourd'hui à deux pas du centre-ville.
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ÉGLISE SAINTE-MARIE - France - On découvre des traces de l'existence de cette église dès le XIe siècle. Parfois appelé "Notre-Dame de la Rotonde", l'édifice n'a rien conservé de son origine médiévale. Dégradé pendant les guerres de Religion, il fut restauré au cours des siècles suivants. En 1659, son clocher fut reconstruit sous la direction de l'architecte piscénois Jean Thomas, puis ce fut au tour de la nef et du chœur en 1675. A l'origine, l'édifice était ceint d’une enceinte « la clastre », dont une seule porte subsiste. A voir à l'intérieur : des éléments d’un retable du XVIIe siècle et une Pietà en albâtre du XVe siècle.
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FONTAINE DE L'AMOUR - France - Cette fontaine est située sur la rive gauche du ruisseau du Caval Ferrant, à quelques dizaines de mètres du pont où finit la rue Longue et commence la rue des Jardins. La fontaine est relativement récente puisqu’elle ne figure pas sur le cadastre dit « Napoléon » qui date de 1832. Depuis quelle date cette fontaine est-elle utilisée ? Il est difficile de le savoir. En mai 1847, le maire, Pierre Justin Pradier, et la municipalité prévoient une dépense annuelle de cinq francs pour « l’entretien de la fontaine. » Un an plus tard ce sont dix francs qui sont alloués par Amédée Jammes, nouveau maire, à celui qui assure « l’entretien des fontaines et puits. » C’est donc très probablement à cette époque que cette fontaine commence à être utilisée. Il faut attendre mai 1877 pour que Fulcrand Izard, maire de Lézignan, « propose de faire conduire jusqu’à la rue longue, l’eau d’une autre fontaine, celle de l’Amour, dont l’eau est fraiche et si limpide que tout le monde y puise en été. » Le conseil municipal délibère : « La fontaine dite de l’Amour sera appropriée de manière à ce que l’eau en soit propre et qu’on puisse y puiser sans effort. » Un crédit de 800 francs est voté pour « la construction d’une fontaine. » Quatre ans plus tard, en février 1881, Eugène Saignes, maire de Lézignan, expose à son conseil « l’utilité d’une pompe à la fontaine dite de l’Amour. » Le conseil municipal délibère : « Il est d’une nécessité absolue de poser une pompe à la fontaine de l’Amour. » Les crédits nécessaires sont votés. Cette pompe était actionnée par un grand balancier qui a disparu mais qui a laissé sa trace sur le côté droit de la fontaine. Deux butées, encore visibles, limitent l’amplitude de ce balancier. Le petit bâtiment qui a été rénové, protégeait cette pompe. Il date selon toute vraisemblance, de cette époque. Le surnom donné à cette fontaine indique bien que c’était un lieu de rencontres. Son emplacement est, encore de nos jours, à l’écart des rues du village et entouré essentiellement de jardins. Il n’y avait alors aucune maison sur la rive droite du Caval Ferrant qui n’a été bétonné qu’en 1924. En 1886, plusieurs Lézignanais demandent à ce que le Caval Ferrant soit considéré comme cours d’eau depuis la gare de chemin de fer jusqu’à l’Hérault. Le gibier aquatique est souvent de passage le long de ce ruisseau où l’eau coule pendant toute l’année. Le classement du Caval Ferrant au nombre des cours d’eau permet d’y chasser ce gibier. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, le site était donc beaucoup plus sauvage et couvert de buissons qui ne pouvaient qu’être accueillants aux amoureux.
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